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Les Volcans, c’est un arrêt dans le temps où la pendule est bloquée à l’heure du couché de soleil. Les personnages sont coincés dans ce monde suspendu, ils s’occupent avec résignation dans des espaces baignés de lumière orangée. C’est la tentative d’une contemplation sans enjeu, d’un positionnement en faveur du temps.

“Chaque jour, un peu avant le couché de soleil, nous appliquions un procole strict de tournage. Nous choisissions des lieux isolés, souvent en altitude et nous y filmions une scène. C’était une sorte de rituel, réglé sur la recherche unique du moment où le jour vascille. Nous cherchions à retranscrire la fragilité de ces instants en donnant tout autant d’importance aux personnages qu’au paysage. Notre quête pour trouver l’endroit le mieux exposé fut parfois infructueuse mais nécessaire pour capturer les cinq précieuses minutes qui condensent la fugacité du jour.”

Un film composé de tableaux parallèles, simultanés et éternels.

The Volcanos sees time freeze in the golden throws of the sunset. The characters are stuck in this world and go reluctantly about their business in the never-ending orange glow. It is an exercise in contemplation, an ode to the power of time.

“Everyday, just before sunset, we would choose an isolated area, often at high altitude, and we would follow a specific set of guidelines as we filmed. It was like a ritual, with the sole aim of capturing that moment of luminary equilibrium. We wanted to evoke the fragility of that short period of time, making the characters no more or less important than the landscape they are set in. We worked, at times unsuccessfully, to find the ideal angle to immortalize the five precious minutes in which the day begins to slip away.”

These are pictures, parallel to one another, simultaneous and eternal.